Stéphane Allix

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Stéphane Allix, né le à Boulogne-Billancourt, est un journaliste, reporter de guerre, réalisateur, et écrivain français[1].

En 2007, il fonde l'Institut de recherche sur les expériences extraordinaires (INREES), une société[2], consacrée à l'édition de revues et périodiques concernant les expériences humaines inhabituelles, telles que des expériences de mort imminente.

Il est l’auteur et animateur de la série de documentaires Enquêtes extraordinaires diffusés en 2010 et 2013 sur M6.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Pierre Allix, professeur de géographie et artiste peintre, et de Claude Berbottino-Allix, artiste sculptrice, Stéphane Allix naît le à Boulogne-Billancourt[3].

Il devient reporter de guerre quand il rejoint l'Afghanistan à l'âge de 19 ans (1988), un métier qu'il exerce pendant près de 15 ans, jusqu'en 2001.

Le , il rencontre le 17e karmapa Orgyen Trinley Dorje alors âgé de 14 ans qui vient de fuir le Tibet pour rejoindre le dalaï-lama en Inde. Le karmapa évoque l'existence d'êtres intelligents ailleurs que sur la terre dans le cosmos[4], une réflexion qui conduira Stéphane Allix à explorer les hypothèses sur la vie extraterrestre.

En , Stéphane Allix crée l'antenne afghane de la Société des explorateurs français à Kaboul[5],[6] où il commença à faire un nouvel inventaire du patrimoine archéologique afghan. Il décida de fermer cette antenne après huit mois de travail suite à la destruction des bouddhas de Bamiyan[7].

En 2001, Stéphane Allix se marie avec l'autrice et réalisatrice Natacha Calestrémé[8]. Stéphane Allix cesse brusquement d'être reporter de guerre à la suite de la mort de son frère, Thomas, 30 ans, lors d'un accident de voiture en Afghanistan le [9]. Cette mort le fait s'ouvrir aux problématiques de la vie après la mort et des expériences de mort imminente (EMI) qui le conduisent à s'engager « dans un long voyage initiatique jusqu'aux confins de la planète où il rencontre médecins, chercheurs et médiums »[9].

Le , sept ans jour pour jour après sa première rencontre avec le karmapa, il lui rend à nouveau visite et s'entretient avec lui au monastère de Gyuto à Sidhbari où il réside[10].

En 2007, il cofonde l'INREES[11]. Pour Stéphane Allix, « l’exploration des facettes invisibles de la conscience humaine est le prolongement logique de 15 années d’exploration géographique de notre planète et de ses habitants. »[5].

Critiques[modifier | modifier le code]

Il est un promoteur des pseudo-sciences[12]. Dans un numéro consacré aux dérives du développement personnel en 2022, L'Express écrivait que Natacha Calestrémé et Stéphane Allix avait pour don de faire passer « des théories fumeuses pour des concepts «rationnels», socialement acceptables et très fructueux en librairie »[13].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Conférence[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La page de l'auteur sur le site des éditions Transboréal
  2. « INREES », sur https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/ (consulté le )
  3. Who's Who in France - p. 113
  4. Gildas Bourdais, Extraterrestres, l'enquête
  5. a et b Latitude 37 ACTUALITÉS DE LA SOCIÉTÉ DES EXPLORATEURS FRANÇAIS n° 11 – Novembre 2007
  6. L'Œil, Numéro 537, 2002, p. 131
  7. « Stéphane Allix », sur www.transboreal.com (consulté le )
  8. Stéphane Allix, « Ma femme m’a appris à sentir les esprits - Inexploré digital », sur Inexploré (consulté le )
  9. a et b Stéphane Allix ou la deuxième vie d'un reporter de guerre, Le Figaro, 14 novembre 2009
  10. Stéphane Allix, La Mort n'est pas une terre étrangère et [1], p. 204-205
  11. Le livre qui fait du bien (41) : "Tout est encore possible !", ou le manifeste optimiste de Stéphane Allix, metronews.fr
  12. « Médiums, réincarnation... Stéphane Allix, le Tintin du paranormal », sur L'Express, (consulté le )
  13. Stéphane Benz, L'Express, no 3708 « Les dérives du développement personnel », , p. 16 [texte intégral] 

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]